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noir

Je brûle le bois, ce qui permet de mettre en relief la veine

La combustion étant dépendante de la résistance des fibres, plus ou moins dures.

Un effet de surface apparaît

Une empreinte non pas digitale même si elle s'y apparente

Mais une signature végétale, empreinte du temps de l'arbre.

Le noir y gagne une chaude intensité,

La marque du feu comme une évidence.

La découverte du véritable travail de sculpture de la flamme,

M'est apparue sur une plage ligérienne il y a vingt cinq ans

Fichée verticale dans la vase

Une sculpture naturelle façonnée par les éléments

Le feu, l'eau, le vent, l'abrasion des grains de sable

Existait d'une remarquable présence.

J'étais conquis, et aujourd'hui je brûle pour avoir du noir.

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